HONNEUR AUX FEMMES

Deux représentantes du musée du cinéma étaient invitées au Jury de cette 10ème édition du Festival de Mériel : Claire Delannoy et Margaux Dupont.

Après le discours d’ouverture et le visionnage de 18 créations originales, le Jury à décerné :

dans la Catégorie création en autoproduction

– Premier Prix du Jury : « Quand bien m’aime » de Doriane Pasquale

– Premier Prix du Public : « Tu demanderas à ta mère » de Juliette Allain

dans la Catégorie création subventionnée

– Premier Prix du Jury : « Avec la langue » de Clémence Pogu

– Premier Prix du Public : « Sabbat » de Ernest Ansorge et Gisele

et hors Catégorie,

Le Coup de cœur du Jury : « Change de disque » de Marie Seurin et Mathilde Cadrot

La Mention spéciale du Jury : « The knitted heart » de Stephanie Moore

FELICITATIONS A TOUTES LES LAUREATES !

Le Musée contribue au sauvetage de la tombe de Georges Méliès

La famille de Georges Méliès a fait appel au financement participatif pour restaurer la tombe de ce pionnier du cinéma au cimetière du Père Lachaise à Paris. C’est auprès de la plateforme kickstarter que la campagne de 36.000 € a été engagée. En une semaine le contrat a été rempli et le Musée du Cinéma est fier d’avoir contibué à ce succès.

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Belle initiative conduite pas l’arrière-arrière-petite-fille de Méliès :  Pauline Duclaud-Lacoste, car si la famille appelle à l’aide, c’est qu’elle n’a pas les moyens de financer les travaux : « Méliès n’a jamais rapporté d’argent à sa famille. Quand il est mort, il n’avait pas un rond. C’était un artiste ! Sa facture d’hôpital a été payée par Henri Langlois et d’autres. Aujourd’hui, son œuvre est tombée dans le bien public et ne rapporte rien. »

Particularité de cette tombe de Georges Méliès, outre son buste la surplombant, dedans sont enterrés le réalisateur, sa première épouse, la mère et la grand-mère de celle-ci. Mais aussi la seconde épouse du cinéaste. « Il a ses deux femmes et la belle-famille d’une d’entre elles, c’est drôle », s’amuse sa descendante.

« De nombreuses personnes viennent voir sa tombe. On trouve dessus des lettres, des fleurs, des tickets de ciné, dans toutes les langues russe, chinois, iranien… Pourtant la tombe est planquée au Père Lachaise, si les gens viennent la voir, c’est bien pour lui. Certains pour avoir de la chance avant de sortir un film, d’autres pour lui dire merci ou bonjour. C’est un lieu de pèlerinage» … aujourd’hui sauvé !

 

Un peu d’histoire avec Paris Normandie…

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Église, école, mairie, château, usine… Ils ont été transformés pour accueillir une nouvelle activité. Aujourd’hui : le musée du Cinéma, à Bueil.

Les Amis de Jean Delannoy ont longtemps remué « ciel et terre »pour trouver une grande vitrine permettant d’accueillir et de présenter à Bueil « et pas ailleurs »tous les trésors du cinéma et plus particulièrement les collections « inestimables » du réalisateur Jean Delannoy.

DES ANNÉES D’ESPÉRANCES SOUVENT DÉÇUES

Et après « des années de galère et d’espérance souvent déçues », l’espoir renaît à nouveau car en janvier 2011, « la municipalité, grâce à Michel Duval, notre maire à l’époque, nous fait visiter un lieu pouvant abriter notre futur musée », se souvient Josette Martinage, l’une des chevilles ouvrières du musée du Cinéma et de la photographie.

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Le local de 1 200 m², faisant partie d’un vaste bâtiment désaffecté acquis par la mairie en juin 1996, a tout de suite convenu.

Construit avec des matériaux de la Première Guerre mondiale, son origine remonte à 1937. Il abritera plusieurs décennies La Robinetterie de l’Eure qui ne pourra ouvrir qu’à la fin du conflit de 1939-1945.

LES MACHINES RÉQUISITIONNÉES

Les Allemands avaient réquisitionné l’établissement et transféré les machines en Allemagne. « Les propriétaires de La Robinetterie (familles Gautier et Le Bozec) ne les reverront jamais ! », précise Josette Martinage qui, grâce à la mémoire d’Irène Dupoirier, une ancienne salariée, a pu remonter le temps. Mais n’a pu retrouver une seule illustration de cette époque.

En dehors de la fabrication des robinets et jusqu’en 1965, sa vocation a été l’usinage, le montage et les essais des groupes de sécurité pour les chauffe-eau à accumulation. L’entreprise a ensuite développé ses activités dans les domaines de l’industrie (éléments filtrants pour les moteurs Diesel) et de l’aéronautique (usinage de vannes, chapeaux et cuves de filtres, corps de raccords…).

FUSÉE ARIANE

Dans les années 1970, La Robinetterie de l’Eure faisait travailler 150 personnes environ, des salariés de Bueil mais aussi des villages voisins. Puis entre 1975 et 1980, un nouveau bâtiment a été construit pour abriter un banc d’essai destiné à tester les équipements de pressurisation embarqués du 3e étage de la fusée Ariane. « C’est d’ailleurs dans cette partie de l’usine que le musée a été créé », souligne Josette Martinage.

Selon les maigres archives municipales, la fin de l’exploitation de La Robinetterie se situe à la fin des années 1980 et diverses entreprises (cartonnage, sécurité, peinture,…) se sont ensuite installées, occupant les nouveaux bâtiments. La dernière en date, « bien avant que les locaux ne nous soient proposés, précise Josette Martinage, était une usine de peinture. On a retrouvé des portes peintes, des pots oubliés, un espace abandonné depuis quelque temps, sale et encombré de divers détritus ». Pas vraiment un décor rêvé de cinéma.



EXPOSITION

Au musée du Cinéma et de la photographie, à Bueil, l’exposition « Flic ou voyou, Belmondo le Magnifique » est visible jusqu’au 28 octobre.

Le samedi et le dimanche, de 14 h à 18 h et les autres jours sur rendez-vous.

Les tarifs pour les visites guidées sont les suivants : 5 € ; 2,50 €, pour les groupes de 10 personnes et plus, enfants, scolaires, étudiants ; gratuit pour les moins de sept ans.

Plus d’infos au 06 24 68 77 31 ou au 02 32 36 58 66.

Mail : contact@museeducinema.fr



NOTRE HISTOIRE COMMENCE

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Le courage, l’enthousiasme et la passion ont été les plus forts.

Les Amis de Jean Delannoy, une douzaine de bénévoles, ont relevé les manches et effectué les nettoyages, travaux et aménagements indispensables, avec le concours de la mairie, pour pouvoir proposer assez vite et, dans de bonnes conditions, des week-ends portes ouvertes. Elles étaient dédiées au chemin de fer de la vallée de l’Eure (2011), à Gina Lollobrigida (2012) et à Jean Marais (2013), jusqu’à la première grande exposition autour de Jean Gabin pour l’inauguration du musée en mai 2014.

Depuis son lancement, une nouvelle exposition est à l’affiche chaque année. Sous les projecteurs, les actrices ayant tourné avec Jean Delannoy (2015), l’immense carrière de Bourvil (2016), les Enfants du 7e art (2017) et depuis mai dernier, « Flic ou voyou, Belmondo le Magnifique », à découvrir tout l’été et jusqu’à fin octobre. Outre des particuliers, le musée municipal du Cinéma et de la photographie accueille des groupes, qu’il s’agisse de scolaires, de randonneurs, d’associations, d’écoles d’art et ateliers pédagogiques « qui viennent parfois de loin ou encore des résidents de maisons de retraite pour qui les films de Bourvil, Gabin, Funès, Jean Marais et bien d’autres grands acteurs, rappellent des souvenirs de jeunesse, apprécie Claire Delannoy, fille du célèbre réalisateur et présidente d’honneur des Amis de Jean Delannoy. La joie et le bonheur de nos visiteurs sont notre plus grande récompense ! »

 

 

Belmondo Le Magnifique, tout en images !

Tout juste sorti des ordinateurs de montage, nous avons le plaisir de vous présenter le reportage sur notre exposition 2018 :

Notez bien que vous pouvez vous rendre sur la chaîne YouTube du Musée pour retrouver l’ensemble de nos vidéos …

Nous vous proposons également de retrouver LYBO, le magazine culturel de France 3 Normandie du 4 mai 2018, entièrement réalisé depuis le Musée (avec bien sûr le sujet consacré à notre exposition Belmondo Le Magnifique)

 

Bons visionnages !

 

« Flic ou voyou », Belmondo s’expose au musée du cinéma et de la photographie de Bueil (Paris Normandie)

La mise en place de la nouvelle exposition du musée du cinéma et de la photographie de Bueil, intitulée « Flic ou voyou, Belmondo le magnifique », a nécessité la mobilisation de toute l’équipe de l’association Jean-Delannoy, pendant plusieurs mois. Il a fallu effectuer des recherches, des lectures, des « entoilages » mais aussi réaliser des travaux de maçonnerie, de peinture afin que tout soit impeccable pour la cérémonie d’ouverture, samedi prochain.

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« Sa venue serait un rêve »

Le résultat de cette débauche d’énergie ne devrait pas laisser insensible les visiteurs qui pourront juger sur pièces, à partir de dimanche. « Tout comme Bourvil, Gabin ou encore Marais, Belmondo est une légende du cinéma français », remarque Josette Martinage, secrétaire de l’association des Amis de Delannoy et animatrice au musée.

Invité d’honneur au vernissage, l’immense acteur sera-t-il présent ? « Nous ne savons pas encore quelle sera sa réponse. Sa venue serait juste un joli rêve ! », chuchote la secrétaire.

Comme à chaque saison, le musée présentera du matériel cinématographique « joliment mis en scène, des affiches de toute beauté et une nouveauté à découvrir ».

Infos pratiques

« Flic ou voyou, Belmondo le Magnifique », du 29 avril au 28 octobre. Musée ouvert chaque samedi et dimanche, de 14 h à 18 h et les autres jours sur rendez-vous ; groupes accueillis jusqu’au 28 octobre. Visite guidée : 5 € ; groupes de 10 personnes et plus, enfants, scolaires, étudiants : 2,5 € ; et gratuit – pour les moins de 7 ans.

Infos au 06 24 68 77 31 //  ou 02 32 36 58 66 // contact@museeducinema.fr